Ces maisons se trouvaient à l'entrée du village, au nord de la Grand rue ou rue publique en venant de Saint Maximin. Elles ont été détruites au milieu du XVIIIe siècle lors de la construction du château de Pierre Symphorien Pazery Thorame.
La maison 1
C’était la maison claustrale d'après le livre terrier de 1606, où logeait Magdelon SAPEDE, prieur de Pourcieux.
Puis ce fut VILLENEUVE qui
l’habita.
Le 20 septembre 1717, la communauté
du lieu de Pourcioux suite à la visite de Monseigneur l’archevêque décide de
construire une maison claustrale qui soit attenante à l’église du lieu.
Et pour plus facilement parvenir
à l’exécution de ce dessain et survenir à la dépense d’une telle réparation il
a été décidé par le conseil du 19 septembre de vendre celle qui est dans le
village.
Messire Honnoré SAVORNIN vicaire
du lieu a offert de payer lui même non seulement le sol où serait construite la
nouvelle maison mais encore d’y donner
un terrain attenant pour être converti en jardin et être à perpétuité possédé
par les vicaires ses successeurs. (A.D Draguignan 3 E 21.490 F°472 Joseph
MAUREL)
C’est ainsi que Joseph SABATIER devient propriétaire de cette maison par
achat. (Acte de Me MAUREL notaire de St Maximin).
En 1758, elle appartient à
Gaspard SABATIER fils de Joseph. (Maison n°80).
La maison 2
En 1606, cette maison appartient
à Estienne ARBAUD.
Puis, une partie est achetée par
Alexandre DEMOURS et l’autre appartient Estienne LAURENS.
Cette maison sera achetée en
totalité par Gaspard DEMOURS fils d’Alexandre et sera « le
Logis de la Poste ».
D'après le livre terrier de 1653, c’est la
maison où pend pour enseigne « La Poste ». Elle passera à son fils
Jean.
En 1661, Jean DEMOURS est maître
de Poste. Un convention passée le 4 mai 1661 entre plusieurs maîtres de poste
l’atteste ( AD Aix 307 E 961-F°663 GRAFFEAU).
La maison
3
Ce fut longtemps une étable. Elle
a appartenu à :
-
Boniface MASSE
-
Cosme VITALLIS
-
Charles VITALLIS
-
Anthoine CHAMPION
-
Marguerite RAYNAUD sa veuve
D'après le livre terrier de 1653, elle est
notée « estable convertie de présent en maison » et elle appartient à
Pierre GUIS de St Julien de Montagnier.
Elle sera partagée ensuite entre
les deux fils de Pierre GUIS
-
Martin GUIS
-
et Jean GUIS son frère.
En 1758, les propriétaires
sont :
-
Marguerite GOUIRAN veuve de Martin GUIS
- Anne VERANE veuve de Jean GUIS
L’emplacement
4
C’est une « escuyerie » qui appartient sur le
cadastre de 1653 à Magdeleine JOUVE veuve de François DEMOURS, puis c’est Marc
Antoine DEMOURS qui en héritera.
En 1758, cette écurie a
certainement été convertie en maison puisque DE REGIS est propriétaire du
premier étage.
La maison 86
Cette maison porte ce numéro sur le cadastre de 1758
Cette maison a appartenu, cadastre de 1700, à :
-
Laurent BRESSY de Jean Antoine
-
Dominique MOUTTET (1704)
-
Martin GUIS à feu Pierre
-
Maximin GUIS fils de Martin berger.
En 1758, elle appartient à Martin GUIS.
Voilà les plans de ce quartier tels qu’on peut les tracer
d’après les livres terriers de 1606, 1653, 1700, 1758.
Sur le cadastre de 1808, on voit que toutes ces maisons ont été démolies pour permettre la construction du château de THORAME-PAZERY. Seule la fontaine, propriété de la commune, apparaît.
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