La partie nord de ce pâté de maisons n’a pas beaucoup changé au cours des siècles. Par contre en 1886, le dernier tronçon du Piscard encore à l'air libre fut couvert créant ainsi la "rue neuve". Au début des années 1960, la partie sud a été modifiée, deux maisons ont été détruites. Ceci pour permettre l’agrandissement du virage de la rue principale, très encombrée à cette époque.
Maison 1
Elle appartenait à Cosme VITALLIS seigneur du Lieu en 1600, puis elle passa en héritage à ses fils.
Lorsque les VITALLIS vendirent leur portion de seigneurie, c’est Joseph D’AGOULT qui en fut propriétaire.
Puis il la vendit aux DE FERRY.
Emplacement 2
Sur le cadastre de 1606 c’est un « casal » qui signifie espace à bâtir. Il appartient à Estienne ARBAUD fils de Loys.
Sur le cadastre de 1606 à 1653, c’est Charles VITALLIS le propriétaire. Il est désigné sous le nom de « luèque » qui est un synonyme de « casal ».
Puis c’est le baron d’Ollières Joseph D’AGOULT qui en devient propriétaire et le donne pour son contrat de mariage à Pierre ROUGEMOND.
Pierre ROUGEMOND le transmettra à son fils Auguste ROUGEMOND et ce dernier à son fils Louis.
Emplacement 3
En 1653, c’est aussi une « luèque de maison » appartenant aux D’AGOULT. Elle passera à Pierre ROUGEMOND, puis à son fils Auguste. François D’ESCRIVAN en aura une partie consistant en deux chambres, acquise dudit ROUGEMOND pour partie de la dot de sa femme.
Sur le cadastre de 1810, elle appartient à André DE FERRY.
Emplacement 4
En 1653, c’est une place de maison qui appartient à Cosme VITALLIS.
Puis Pierre BON l’achète au sieur de Pourcieux par acte du 10.09.1672 (PAZERY notaire de Pourrières).
Pierre BON la revend à son tour à Mathieu GAUDIN (Acte du 19.01.1704 Me GRAFFEAU – Aix) qui la revend lui-même à François D’ESCRIVAN (Acte Me SIMEONIS).
Puis elle appartient à Marc Antoine DEMOURS de François ou Marc Antoine DEMOURS son fils chirurgien.
Emplacement 5
Cette maison appartenait en 1653 à Pierre ANDRE d’Anthoine.
Sur le cadastre de 1700 elle est à Jacques GARNIER, puis à Joseph VERANE de Laurens et en 1758 à Noël VERANE son fils.
En 1810, elle appartient à Magdeleine VERANE veuve de Louis.
C’est cette maison qui sera détruite pour les raisons que nous avons déjà évoquées.
Emplacement 6
Ce fut toujours « le jardin clos de murailles » des coseigneurs de Pourcieux. Il était la propriété des D’HONNORAT, puis des D’AGOULT et enfin de THORAME PAZERY (Cadastre de 1810).
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