A l'ouest du logis de la Masse


 

Maison 1

Sur le cadastre de 1606, elle appartient à Bertrand GASSIN et est estimée à 16 livres. Puis elle passe à François CAULVIN. Ensuite, elle est partagée en deux entre Anthoine BLANC et Anthoine PINEAU époux de Isabeau MOUTET.
Sur le cadastre de 1653, elle appartient à Isabeau MOUTET qui est veuve de François PINEAU.
En 1700, elle appartient à Pierre ROUGEMONT qui l’a reçu du seigneur d’Ollières.
Pierre ROUGEMONT s’est marié le 23 septembre 1673 avec Catherine BREMOND.
En 1748, la maison est à son fils Auguste ROUGEMONT marié le 12 février 1715 avec Marguerite DESCRIVAN fille de Pierre et de Gabrielle PERRACHE.
Sur le plan de 1773, c’est ROUGEMONT qui possède cette maison.
D'après le cadastre de 1808, elle est notée sous le numéro 275 et la propriétaire est Marie D’ESCRIVAN veuve D’ESCRIVAN.

Maisons 2 et 3

Ces maisons qui n’en faisait qu’une appartenaient à noble Jacques D’HONORAT coseigneur de Pourcieux.
Sur le cadastre de 1606, elle est à Jacques D’ESCRIVAN marié avec Catherine BREAUDE.
Noël AYQUART tient une partie de la maison acquise par lui de Catherine BREAUDE veuve de Jacques D’ESCRIVAN.
Jacques D’ESCRIVAN a 3 fils : Jean marié avec Catherine NICOLAS, Jacques marié avec Marguerite REYFORT et François.
Jacques  fils de Jacques est décédé en 1649. Son fils Esprit âgé de 5 ans revendique l’héritage de sa grand-mère paternelle Catherine BREAUDE.
Son oncle Jean qui était son tuteur lui demande d’y renoncer compte tenu du peu de biens laissés par son frère Jacques. Esprit insiste. Pour éviter un procès et par l’entremise d’amis, ils signent un accord. Esprit hérite du dessous de la maison qui revenait à son père et qui était habitée par François son oncle (maison n°2). Jean reste au premier (maison n°3) et hérite d’une terre (3 E 94.83 F° 1274).
Maison 2
Esprit D’ESCRIVAN marié avec Elisabeth DEMOURS ont un fils : Joseph.
Joseph D’ESCRIVAN est marié avec Anne D’ALLEMAN. En 1758 c’est lui qui a la maison n° 2.
Sur le cadastre de 1808, elle est notée sous le numéro 272 et appartient à Louis ROUGEMONT.
Je pense qu’il y a eu une confusion avec le n° 275 et cette maison doit appartenir à Marie D’ESCRIVAN alors que la maison n° 275 appartient à Louis ROUGEMONT.


Maison 3
Sur le cadastre de 1653, appartient donc à Jean D’ESCRIVAN fils de Jacques et frère de Jacques. Jean est marié avec Catherine NICOLAS. Ils ont 4 filles Marguerite, Thérèse, Catherine et Magdeleine et 2 fils : Joseph et Jacques marié avec Françoise D’ESCRIVAN.(3 E 94.98 F° 914)
De cette union naîtra Alexis D’ESCRIVAN. Sur le cadastre de 1758 c’est lui qui est propriétaire de cette maison.
En 1808, c’est  Marie D’ESCRIVAN veuve D’ESCRIVAN.


Maisons 4 et 5

Aux environs de 1560, ces maisons ne faisaient qu'un et appartenaient à Jean BERTHON. Sa fille Jeanne se marie avec Michel ORSET qui hérite d’une partie de cette maison.

Maison 4
Sur le cadastre de 1606, une partie de cette maison appartenait aux frères Anthoine et André ORSETZ fils de Michel ORSET par moitié.
Puis elle passe par héritage à Pierre GARNIER maréchal à forge originaire du lieu de Trets marié avec Catherine GUIGOU.
Catherine GUIGOU est la fille de Laurent GUIGOU marié avec Isabelle ORSET le 15 janvier 1570. Isabelle ORSET est la sœur de Anthoine et André ORSET tous enfants de Michel ORSET et Jehanne BERTHON.
C’est ainsi que le fils de Pierre GARNIER et Catherine GUIGOU, Melchion GARNIER maréchal à forge héritera de cette partie de maison.
Melchion GARNIER se maria à Trets le 4 juin 1628 avec Catherine ICARDENQUE. Ils eurent plusieurs enfants dont Thérèse GARNIER qui se mariera avec Jean Anthoine BRESSY à qui Melchion GARNIER donne ses biens dans son testament de 1664. Melchion GARNIER et son beau fils prendront d’ailleurs en arrentement le logis de la Masse ensemble.
Melchion GARNIER se mariera en secondes noces avec Catherine OLIVIER le 15 avril 1664, ils auront un fils Pierre.
Sur le cadastre de 1700, elle appartient à Jacques GARNIER (F° 76 verso).
En 1758 le propriétaire est Joseph GARNIER.
En  1808, elle appartient à Joseph ou Jean ALBERT maréchal ferrant.
Le 25 octobre 1786 Jean Baptiste ALBERT maréchal ferrant fils de Balthazard et de Anne Marie CHABAUD se marie avec Marie Anne HONORAT fille de Alexandre et de Magdeleine VEIRIER, veuve de Joseph GUIS de Pourcieux avec lequel elle s’était mariée le 29 janvier 1781 (Etat civil A.C Pourcieux).
Maison 5
Quant à l’autre partie, Jean BERTHON la vend à Maxime GAROUTE (3 E 94.22 F° 494).
Le 11 janvier 1569, Jean BERTHON vend le haut de la maison et une chambre par derrière qu’il possède dans la grand rue  à Maxime GAROUTE. Elle confronte :
- d’ung côté et du levant une autre maison de Michel ORSET
- du midi un jardin
- du couchant une maison de Jacques FENOUL et de Guilhem BON et ladite rue publique.
Puis elle passe à Jacques GAROUTE. Le haut de la maison est acheté par Jacques et Jehan Anthoine BRESSI, alors que l’étable, une salle, une chambre à plain pied et un petit jardin par derrière reviennent à Joseph GAROUTE puis seront vendus à Jean Anthoine BRESSI (Cadastre 1653 F° 70 verso)
Sur le cadastre de 1700 f° 78, c’est Pierre GUIS qui en est propriétaire. Pierre GUIS s’est marié le 22 février 1683 avec Anne BRESSY fille de Jean Anthoine BRESSY et Thérèse GARNIER.
Anne BRESSY a donc peut être obtenu cette partie de maison par héritage.
Toujours sur le cadastre de 1700 F° 107 recto, il est écrit que cette maison a été acquise de Pierre GUIS par Marc Anthoine MOUTTET par acte de Maître ARBAUD. La date n’est pas précisée.
En 1758, elle appartient à Jean MOUTTET fils de Marc Antoine et de Claire LANTEAUME mariés le 19 février 1685.
Jean MOUTTET s’est marié le 8 janvier 1721 avec Magdeleine STAMNE de Joseph et de Anne BLACAS.
D'après le cadastre de 1808,  c’est Jacques MOUTTET le propriétaire.

Maisons 6 et 7

Au départ, ce n'était qu'une seule maison qui appartenait à Jacques Fenol ou Fenoulh. Elle sera partagée par héritage.
Maison 6
En 1569, c’est la maison de Jacques FENOL père de Michel, de Bertrand et de Pierre.
Puis une partie revient à Bertrand FENOL (Cadastre 1606 F° 17 recto).
Sur le cadastre de 1606-1653, les hoirs de Bertrand FENOL  la vendent à Anthoine GUIGOU de Louis F° 68 recto.
Puis elle passe à Dominique BONNAUD pour dot de sa femme Jeanne GUIGOU.
En 1758, elle appartient à Auguste ROUGEMOND. (F° 151)
Et en 1808, n° 265 c’est Jean Baptiste MOUTTET à feu Jean qui en est propriétaire.
Maison 7
L’autre partie appartenait à Michel FENOL.
Dans son testament du 19.12.1615 (3 E 94.    F°146 Concorde) « Michel FENOUIL testateur a faict et de sa propre bouche nomme son héritier Gaspard Champion travailleur dudit lieu mari d’Honnorade BERBEGUIER sa niece y instituant ses enfants provenant d’entre ledict CHAMPION et ladicte Honnorade BERBEGUIER par esgalle part et portion pour en faire à son plaisir et vollonté … »
C’est ainsi que Gaspard CHAMPION possède cette partie maison.
Honnoré CHAMPION son fils marié avec Magdeleine COLOMB en possède une partie qui est imposée à 9 livres cadastrales et son frère a une chambre à 3 livres.
Cette maison correspond au four et à une habitation.
Sur le cadastre de 1653 f° 65 recto une partie de la maison plus le four appartient à Anthoine et Jean CHAMPION fils de Gaspard CHAMPION marié à Honorade BERBEGUIER.
Gaspard CHAMPION fils de Jean et de Magdeleine MERIQUE, petit-fils de Gaspard et d'Honnorade Berbeguier, marié avec Marguerite MOUTTET possède une chambre dans la maison de son père Jean.
Pour cela il a reçu le consentement de sa sœur Honnorade CHAMPION mariée avec Gaspard MOUTTET.
A la mort de Gaspard CHAMPION, Marguerite MOUTTET hérite de cette partie de la maison.
Gaspard MOUTTET mari de Honnorade CHAMPION fille de Jean et sœur de Gaspard possédait une partie de la maison et la moitié du four à cuire le pain. A la mort de Gaspard MOUTTET,  la moitié revient à Pierre MOUTTET son fils et l’autre partie à Jean MOUTET son autre fils.
Puis Jean MOUTTET vend sa part à Joseph CLEMENS ou Jean CLEMENS son fils (Cadastre 1700 F° 53 verso)
Mais cette part est rachetée par François MOUTTET ou Jean Baptiste son fils (Acte de maître REY )
Quant à la chambre elle appartient à Pierre GERMON.
Sur un plan de 1773, c’est le four communal.
En 1808, le four appartient à Louis CAIRETY.

Maison 8

Cette maison appartenait sur le cadastre de 1606 à François de Barthélémy BARTHELEMY. Puis elle passe à Jacques BARTHELEMY son fils.
La maison est estimée à 24 livres cadastrales et les hoirs de Raimond FOURTOUL en tiennent pour 16 livres du consentement de BARTHELEMY et de Catherine FORTOUL héritière dudit FORTOUL 8 livres.
Sur le cadastre de 1606-1653 f°14 verso, elle appartient à Anthoine BARTHELEMY.
En 1758, cette maison est partagée entre Pierre et Alexandre BARTHELEMY avec droit de passage dans le couloir de celle de François BARTHELEMY au couchant.
En 1808, elle est porte le numéro 261 et appartient à Pierre BARTHELEMY  boucher.

Maison 9

Cette maison appartenait à Anthoine DAVID dit Caneroque. Elle fut achetée des hoirs de ce dernier par Jacques HONORAT seigneur du lieu. Puis revendu à Gaspard CHAMPION (Cadastre 1606)
Sur le cadastre de 1606 à 1653, elle appartient à Jacques CHAMPION frère de Anthoine et Honoré.
En 1653 elle est à Jean CHAMPION reçue par eschange de Anthoine BARTHELEMY (Acte de Me OUVIERE).
Sur le cadastre de 1758 elle est divisée entre :
- les hoirs de Joseph BARTHELEMY vivant maréchal à forge.
- les hoirs de François BARTHELEMY
- et Marc Antoine MOUTTET
Sur le plan de 1773, le propriétaire est Joseph BARTHELEMY.

Plans et propriétaires des maisons de ce quartier d'après les livres terriers et cadastre de 1606 à 1808.

                                        
                                      

                                      
                                   



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