Ce quartier se situe à l'entrée de Pourcieux, au sud de la Grand Rue ou rue publique, en venant de Saint Maximin.
Maison 1
Ce bâtiment est
mentionné dans les archives depuis le début du XVIe siècle.
C’était le « Logis de la Sainte Magdeleine ». Il a été
vendu et modifié pour devenir vers 1670 le château dit des
D’AGOULT. Puis il a été de nouveau vendu en 1756 à Pierre Symphorien
PAZERY-THORAME. Plus tard, il sera divisé entre plusieurs
propriétaires.
L’histoire du château
se confond donc avec celle du Logis de la « Saincte
Magdeleine ».
C’est Joseph D’AGOULT
fils de Pierre qui fera construire aux environs de 1670-1672 le château dit des D’Agoult.
Une délibération du conseil général de Pourcieux du 1 novembre 1672 (A.C BB 1672.1700) l’atteste :
« Auquel conseil a
été représenté par les consuls modernes comme ils ont pris advis
de ladite communauté touchant l’affaire du
sieur baron d’Ollières coseigneur dudict lieu touchant la tour
qu’il a construit dans la rue.. »
On trouve dans les
archives de la commune de Pourcieux, dans la série DD5, rubrique
« Eaux et fontaines » un avis de la communauté de
Pourcieux à l’occasion de la fontaine du présent lieu.
Le 29 août 1673, le
seigneur détourne l’eau qui alimente la fontaine de la communaulté
pour enlever l’humidité le long de la maison
particulière qu’il a achetée et sur laquelle il bâtit son
château.
Cette maison particulière était certainement le Logis de la Sainte Magdeleine que les héritiers de Barthélémy GUIGOU ont vendu à Joseph D’AGOULT.
Cette maison particulière était certainement le Logis de la Sainte Magdeleine que les héritiers de Barthélémy GUIGOU ont vendu à Joseph D’AGOULT.
Ce Logis de la Sainte Magdeleine existe depuis le début du XVIe siècle. Des actes de 1542 mentionnent déjà « le lougis de la Sainte Magdelene de Porcils » dont l’hôte est Dominique SAURIN. (Achat de vin pour Dominique SAURIN hôte de la Magdeleine de Porcils 12/05/1542).
Il
est aussi mentionné dans le testament du 7 juin 1554 de Jehan THOLLON fils de
feu Jehan mesnager du chasteau de porcils, dans lequel il lègue :
« A Isnard THOLLON sondict
fils légitime et naturel scavoir est la maisonnette
establerie et celiers du lougis de la Magdeleine dudit lieu avec tout le
ménage et vaisselle qui y existent, droicts et appartenances d’icelle porte
fermée. » (Draguignan-ARBAUD-07.06.1554)
Isnard THOLLON ou ses héritiers l’ont vendu à Melchion de MAZARGUES qui en est propriétaire sur le livre terrier de 1606 (F° 64).
C’est Loys DE MAZARGUES
docteur en droict, advocat en la cour de Parlement de Provence qui
vend par acte du 13 mars 1593 (Aix- 309 E 1011 F°697) à Jehan
GUIGOU :

Extrait de "L'achat pour Jehan Guigou de Porcieulx habitant Aix"
- la maison sive lougis où pend pour enseigne la Magdallene
audit lieu Pourcieux tout d’haut en bas et
de bas en haut avec sa tine trois vaisseau,une caucadoire étant dans la
cave dudit logis et autres meubles que sont dans icelle
- ensemble le pré étant des appartenances dudit logis et au
derrière joignant icelluy tant qu’il soit et contienne comme
grandeur avec tous leurs confronts et appartenances.
Confrontant ledict logis :
-
avec la grand rue dudit lieu de Pourcieux et au
devant la fontaine dudit lieu
- d’une part avec cazal de cappitaine RAMBERT de St Maximin
- et d’autre part maison de Pierre DAVID (cadastre 1606 F° 12 verso)
- d’une part avec cazal de cappitaine RAMBERT de St Maximin
- et d’autre part maison de Pierre DAVID (cadastre 1606 F° 12 verso)
Jehan GUIGOU fils de Michel
GUIGOU était originaire de Pourcieux et
s’était établi à Aix pour exercer son négoce. Il est qualifié dans les textes
de cordonnier, de marchand ou d’hoste des Cosses.
Il a acquis au cours de sa vie de
nombreux biens à Pourcieux et à Aix.
D’après le livre terrier de 1606 Jehan
GUIGOU est bien propriétaire de ce logis.
AC Pourcieux - Cadastre 1606
A sa mort, ses 3 fils, Guilhem, Pierre et Barthélémy héritent de ses biens, mais Guilhem et Pierre criblés de dettes préfèrent vendre leurs parts à leur frère Barthélémy GUIGOU.
Ce dernier devient alors propriétaire de tous les biens de son père et notamment du logis de la « Saincte Magdellene » qu’il arrente.
Et ce moyenant la rante de 60 escus faisant 180 livres pour chascung an". (A.D Aix-309 E 1160-F° 802). »
" Le 23 octobre 1621, Barthellemy GUIGOU marchand de ceste ville d’Aix lequel, avec la présence et du consentement de Pierre
GUIGOU hoste dudit Aix son frère à présent rentier du logis et propriétés dudit
Barthélémy GUIGOU, a arranté à Maiximin GUIGOU
maistre des Postes dudict lieu de Poursil présent le lougis ou pand pour
enseigne l’image de la Sainte Magdeleine, prés, vignes et autres propriétés que
ledict Barthellemy GUIGOU a, situés audict lieu de Poursil et son terroir pour
le temps de trois ans. Et ce moyennant la rente
scavoir :
Le tout porté audict Aix et à la maison dudict sire GUIGOU au péril et fourtune dudict rentier."
(Aix-RENCUREl-309 E 1161 F°1153 verso)
AC Pourcieux - Cadastre 1606
A sa mort, ses 3 fils, Guilhem, Pierre et Barthélémy héritent de ses biens, mais Guilhem et Pierre criblés de dettes préfèrent vendre leurs parts à leur frère Barthélémy GUIGOU.
Ce dernier devient alors propriétaire de tous les biens de son père et notamment du logis de la « Saincte Magdellene » qu’il arrente.
" L’an 1620 et le 12e
jour du mois d’Aoust après midy constitue sire Barthellemy
GUIGOU merchand de ceste ville d’Aix lequel a arrenté à Pierre GUIGOU hoste dudict Aix son frère présent le lougis où pend pour enseigne l’image de la Saincte
Magdeleine prés , terres,
vignes et aultres propriétés que ledict Barthellemy GUIGOU a le tout situé au
lieu de Porcils et son terroir et qu’il possède tant en qualité d’héritier de
feu Jehan GUIGOU son père que comme achepteur dudict Pierre et encore de
Guilhem GUIGOU leur frère de quelque contenance que le tout puisse estre.
Pour le temps et espace de 3 ans
et 3 saisons à compter de la feste Sainct Michel
prochaine et semblable jour finissant.Et ce moyenant la rante de 60 escus faisant 180 livres pour chascung an". (A.D Aix-309 E 1160-F° 802). »
- tant que à la province y aura des villes et villages
soupconnés de la contagion et que au subject d’icelle ledict village de Poursil
dressera barricade comme il est de présent et par ce moyen que les passants ne
passent devant ledict lougis, de 40 escus faisant 120 livres pour
chescung an. Michel.
- et ôté tel supçon et empêchement à raison de 60 escus
de valleur de 180 livres pour chescung an. Le tout porté audict Aix et à la maison dudict sire GUIGOU au péril et fourtune dudict rentier."
(Aix-RENCUREl-309 E 1161 F°1153 verso)
" L’an 1660 et le vingt
cinquiesme septembre après midy constitue par devant nous notaire royal et
tesmoins Barthélémi GUIGOU merchand de la ville
d’Aix de son gré a arrenté à Catherine GERMON
vefve de feu Jean Anthoine ANDRE de Porcioux présente et stipulante le logis où pend pour enseigne l’image Saincte Madeleine
et autres pettites maisons, jas, preds jardin, terres, vignes et générallement
tous les biens que ledict GUIGOU a situés audict Porcioux et son terroir dont
ladicte GERMONE a dict estre amplement informée pour le temps et terme de 2
années et 2 saisons prochaines comptables du jour de feste Saint Michel
prochain qu’elle entrera en jouissance dudit arrentement et finiront au mesme
jour après lesdicts 2 ans et 2 saisons prinses de tous fruicts moyennant la
rente de 18 charges bled annone tous les ans bon merchand et receptables que
ladicte GERMONE expédiera audict GUIGOU à chascun jour et feste Saincte Magdaleine."
(A.D Draguignan-3 E 21.308-F° 71 verso)
Extrait du livre terrier de 1653. Archives communales de Pourcieux. CC2 f°22 verso
Au décès de Barthélémy GUIGOU,
ses enfants vendront les biens qu’il possédait à Pourcieux. C’est Joseph
D’AGOULT baron d’Ollières et seigneur de Pourcieux qui en rachètera une partie
dont le logis de la « Saincte Magdellene » comme il est indiqué sur
le livre terrier de 1653.
Et c’est lui comme on l’a vu
précédemment qui fera bâtir le château en lieu et place du logis aux environs
de 1671.
Sur le plan de 1720, le château
apparaît avec ses 2 tours (N°1). C’est d’ailleurs la seule représentation du
château que l’on ait.
C’est Marie Anne de LANNION,
veuve de Joseph Gaspard Gabriel Anne D’AGOULT petit-fils de Joseph
D’AGOULT qui le 31 janvier 1756 vend le château à Pierre Symphorien PAZERY-THORAME. Ce
dernier le revendra en plusieurs parties.
D’après ce plan, on constate que le château a été vendu à 3
propriétaires :
-
Gaspard SEBASTIEN
- Joseph FABRE
- Monsieur de REGIS.
- Joseph FABRE
- Monsieur de REGIS.
-
N° 303 Martin SABATIER
-
N° 304 Jean Baptiste MARANTIER
-
N° 305 Jean FABRE postillon
-
N° 306 Emmanuel SAUSE
-
N° 307 Emmanuel SAUSE (Basse cour)
En 1982, la maison N° 303 qui avait appartenu à Martin
SABATIER est à :
-
Paul Alexandre GIRAUD, époux VERANE, né le 29 juillet
1900 à Pourcieux
-
Et à Mme Paul GIRAUD née Rose Julia Edmée VERANE née le 21 novembre 1904 à Pourcieux
La maison N° 304 appartient en 1982 à :
-
Charles PELOSI époux MEMBRADO né à Hyères le 1 octobre
1918
-
Et à Mme Charles PELOSI née REMBRADO Marie née le 15
août 1922 à Marseille
La maison N° 305 appartient en 1982 à :
-
nu propriétaire Yvon, Camille, Honoré BLANC époux
BEGNIS, né le 7 mai 1930 à Pourcieux
-
usufrutier Mme veuve CENTINO Camille née Maria BASSO le
26 août 1895 à Roccaforte en Italie
La maison N° 306 qui a 3 appartements plus un garage
appartient en 1982 à :
-
Bernard René Joseph EMERIC époux ZOLDAN agriculteur né le 26 mai 1944 à Pourcieux.
Maison 2
Puis c’est Jehan GUIGOU qui en
fut propriétaire (Cadastre 1606 F°59 recto) et enfin Barthélémy GUIGOU qui hérita
de tous les biens de MONNIER.
Cette maison et jardin furent
vendus par les héritiers de Barthélémy GUIGOU à Esprit et Gaspard DEMOURS par
acte du 22 octobre 1665. (Aix-Graffeau-307 E 965).
« Savoir est une petite maison dicte de MAUNIER et jardin ou place
de maison à cousté d’icelle ledict jardin et place estant entre ladicte maison et le
logis estant audict GUIGOU où pend pour enseigne Sainte Magdeleine
ensamble une sueilhe joignant les degrés de ladicte petite maison du cousté du
levant, le tout situé audict lieu de Pourcieux confrontant :
-
de levant
et midy terre et jardin restant audict
GUIGOU
- de couchant ledict logis de la Magdeleine
- et de septentrion la rue publique
- et autres plus vrais confrons. »
- de couchant ledict logis de la Magdeleine
- et de septentrion la rue publique
- et autres plus vrais confrons. »
Elle revint ensuite à Jean DEMOURS fils de Gaspard, puis à
Marc Antoine DEMOURS. Elle se transmit de père en fils.
Vers 1680, par acte passé devant Louis PAZERY notaire de
Pourrières (3 E 94. F°376) le baron
d’Ollières et Marc Antoine DEMOURS de Pourcieux font l’échange du jardin
appartenant aux DEMOURS et confrontant le château, avec une maison confrontant
de levant la maison des DEMOURS :
« Eschange entre monsieur le
baron d’Ollières et Marc Antoine Damour de Pourtieux avec achept de passage
pour ledict contre dudit Damour.
Extraits de l'acte 3E94 f°376 - AD Draguignan
Ledict seigneur baron a vendu et désemparé ainsi qu’il a fait depuis environ six ans audict Marc Anthoine DEMOURS acceptant et stipullant une place de trois cannes et deux pans de large et de longueur huict cannes dans laquelle il y a fait bastir une maison située en cedict lieu confrontant :
Ledict seigneur baron a vendu et désemparé ainsi qu’il a fait depuis environ six ans audict Marc Anthoine DEMOURS acceptant et stipullant une place de trois cannes et deux pans de large et de longueur huict cannes dans laquelle il y a fait bastir une maison située en cedict lieu confrontant :
-
de levant le
chemin par lequel on va au chasteau vieux et au desfens de la communaulté
-
du midy ferrage
dudit seigneur baron,
-
de couchant
maison dudict DEMOURS
-
et de septentrion
la rue publicque
Et ledict Demours en contre eschange a vuidé et désemparé ainsi qu’il a fait par cy devant environ despuis le susdict temps audict seigneur baron présent et stipullant une place de la mesme longueur et largeur que celle qu’il a heu dudict seigneur baron confrontant ladicte place :
Et ledict Demours en contre eschange a vuidé et désemparé ainsi qu’il a fait par cy devant environ despuis le susdict temps audict seigneur baron présent et stipullant une place de la mesme longueur et largeur que celle qu’il a heu dudict seigneur baron confrontant ladicte place :
-
du levant maison dudit Demours acquise de Barthelemy GUIGOU
par contract du vingt deux septembre 1665 par maistre GRAFFEAU notaire de la ville d'Aix
-
de midy la basse
cour
-
et du couchant chasteau du seigneur baron
-
et de septentrion
la susdicte rue. »
Sur le cadastre de1758, elle est
notée appartenir aux hoirs de Marc Antoine DEMOURS ( F°84).
Sur le cadastre de 1808 :
- la parcelle 309 appartient aux
hoirs de Jean DEMOURS. C’est une basse cour.
- la parcelle 310 est une maison
qui appartient aussi aux hoirs de Jean DEMOURS
Maison 3
Cette maison correspond au n° 3 sur le plan.
Sur le cadastre de 1758, elle
appartient à Marc Antoine DEMOURS maître chirurgien.
Sur le cadastre de 1808, cette maison N° 311 appartient aux hoirs de Jean DEMOURS.
Sur le cadastre de 1808, cette maison N° 311 appartient aux hoirs de Jean DEMOURS.
Emplacement 4
Voir "Le bourg rue du vieux château"
Maisons 5
Ce groupe de maisons borde à l'est la
Traverse (Rue de Versailles en 2010).
En 1606, on trouvait à cet
endroit :
- la maison de Pierre DAVID,
- l’étable de Monnet DAVID dit Lucian
- le casal et gallinier de Etienne ARBAUD acquis de Honnoré GUIGOU et revendu à Maxime GAROUTE
- la maison des héritiers de feu Jehan GUIGOU.
- la maison de Pierre DAVID,
- l’étable de Monnet DAVID dit Lucian
- le casal et gallinier de Etienne ARBAUD acquis de Honnoré GUIGOU et revendu à Maxime GAROUTE
- la maison des héritiers de feu Jehan GUIGOU.
D’après le partage de Pierre,
Louis et Alexandre MOUTET frères le 14 février 1643 (A.D Draguignan 3 E 21.303
F° 27 Me BAUX) et les cadastres de 1606 à 1653 et celui de 1653, on peut
essayer d’ établir le plan suivant avec quelques réserves sur les maisons 5-a et 5-b :
En effet en ce qui concerne les
maisons 5-a et 5-b, d’après le f° 12
du cadastre de 1606 à 1653 et le f° 42
du cadastre de 1653, ces deux maisons n’en feraient qu’une puisqu’il est dit
que Marc Anthoine BELLON marié avec Elisabeth BRESSY possède un « debas et
une salle au-dessus » « une partie de maison avec son couvroir ».
L’autre partie de la maison
c'est-à-dire :
-
¾ et le plus haut à Estienne ICARD fils de Claude- ¼ à Noël ICARD son frère
fut acquise par les 2 frères, de Magdeleine GUIGOU.
Puis elle passe à :
-
Anthoine MOUTET de Jean Anthoine marié avec Magdeleine
CASTELLAN
-
à Jean REIFORT par acte de maître REY,
-
à Jean Louis REIFORT. C’est bien à Jean Louis REIFORT
qu’elle apparaît sur le cadastre de 1758 F° 157.
-
Et à Joseph RIPERT sur le cadastre de 1808 sous le
numéro 299.
Les maisons 5-d et 5-e au
levant de la Traverse appartenaient à Jehan MOUTET marié avec Magdeleine DAVID.
Voici des extraits du partage
entre les frères MOUTET qui expliquent à qui reviennent ces maisons en 1643
(A.D Draguignan 3 E 21.303 F° 27 Me BAUX) :
« A
la part dudict Louis est obveneu en premier lieu (5-e Haut):
la salle en la maison
qu’ils ont audict Porcils et au devant celle de clostre que confronte
avec :
-
le dessouls de ladicte maison sur lequel feu
messire Anthoine COGOURDE notaire de Pourrières ou ses héritiers ont cy devant faict colocation pour debte à lui deub sur ledict héritage et autres…
A la part
dudict Pierre est obveneu (5-e- Bas) :
le dessouls de la susdicte
maison prinse en collocation comme dict est cy devant par ledict feu
maistre COGOURDE que confronte :
- la salle par-dessus obveneu audict
- et par le devant la grande rue
- et ladicte ruelle à cousté
- et autres
Pour le rachept de laquelle lesdicst
Lois et Alexandre MOTTETS payeront aux héritiers dudict COGOURDE dans ung an
prochain d’huy comptable la somme de 27 livres pour chascun que leur compette
du debte de ladicte collocation avec les intérests escheus et à eschoir.
Et à la
part dudict Alexandre est obveneu (5-d) :
une maison petite à la ruelle
ou traverse audict Porcils d’hault en bas et de bas en hault
confronte :
- de levant maison d’Anthoine BELON
- de couchant ladicte traverse
- de midy maison de Magdeleine CASTELLANE
- et de septentrion la salle dudict Loys et le
dessouls dudict COGOURDE
- et autres."
Alexandre
MOUTET fils de Jehan MOUTET et de Magdeleine DAVID s’est marié avec
Elisabeth Bellon. De cette union sont nés :
-
Jehan MOUTET
-
Anthoine MOUTET marié le
30.01.1661 à Pourrières avec Honorade PAZIERE d’où :
§
Pierre MOUTET marié le 22.01.1693 avec
Magdeleine CHAMPION
§
Bastian MOUTET marié le 24.01.1695 avec Anne
CHAMPION
§
Françoise MOUTET
mariée le 03.02.1701 avec Pierre BONNAUD d’où :
o
Jean BONNAUD
Ainsi, on s’aperçoit que ces
maisons se transmettront d’une génération à l’autre : de Jehan MOUTET à
Alexandre, puis à Anthoine, puis à sa fille Françoise et au fils de celle-ci Jean BONNAUD.
Quant à la
maison 5-e, lors du partage, elle a été divisée en 2 comme on l’a vu
précédemment.
L’histoire de cette de maison est
complexe. Ce qui nous montre qu’on divisait les maisons et qu'on vendait un étage,
une salle, une chambre, pratique courante à l’époque.
Louis a obtenu la salle du haut.
C’est son fils Anthoine qui en héritera.
Pierre frère de Louis a hérité du
« debas », mais le rez-de-chaussée avait été pris en collocation par
feu Maître COCOURDE notaire de Pourrières pour dettes. Donc Louis et Alexandre
seront tenus de payer aux héritiers de maître Cocourde les dettes et les
intérêts de la collocation.
C’est Jehan fils d’Alexandre qui rachètera à son oncle ce rez-de-chaussée.
Après plusieurs propriétaires : Honoré GAUTIER beau-fils de Pierre MOUTET, Gaspard MOUTET héritier de Pierre et Antoine TAXI, cette maison sera rachetée en totalité par Jean Baptiste LAUGIER, puis vendue au baron d’Ollières Gaspard D’AGOULT par acte rière Me SIMEONIS (Cadastre de 1700 f° 58)
D’après le cadastre de 1758, à la
Traverse du Pont, on trouve :
- plus au nord, la maison de Jean BONNAUD, travailleur (f° 58, maison n°8)
- et au midi de cette maison, celle de Jean Louis REIFFORT (f°157 maison n°7)
- plus au nord, la maison de Jean BONNAUD, travailleur (f° 58, maison n°8)
- et au midi de cette maison, celle de Jean Louis REIFFORT (f°157 maison n°7)
D’après le cadastre de 1808, on
trouve 4 maisons.
La maison n° 302 appartient à Laurent MOUTTE.
La maison n° 301 appartient à Martin BARTHELEMY.
La maison n° 300 appartient à Laurent BARTHELEMY fils
de feu Jacques.
La maison n° 299 appartient à Joseph RIPERT.
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