La Lèque

Maison 1



C’était  la maison de ville. Le 12 mars 1663 un prix fait, un devis est passé entre la communauté et Louis SOLEYL et Jehan RICHEAUME maçons de Saint Maximin.
La jouissance du rez de chaussée de cette maison était accordée au boucher pour y établir son étal (3E21.447 F°355).
En 1810, elle appartient toujours à la commune.

Maison correspondant aux numéros 2 et 3




Cette maison au premier plan donnait sur 2 rues : la Grand rue et la traverse allant au Portail. On ne voit ici que la façade qui s’ouvre sur la Grand rue, la partie qui donne rue du Portail jouxte la maison de ville au levant.
Cette maison appartenait sur le cadastre de 1606 à François YCARD, avocat au parlement d’Aix. Puis elle passe à Jehan BERBEGUIER qui a une chambre, à Honoré BERBEGUIER qui lui a le jardin et à Pierre MOUTTE dit Bourguignon.
Puis ce sont Joseph BERBEGUIER et Maxime GANDOULPHE les propriétaires.
Sur le cadastre de 1653, c’est Monsieur Jean Baptiste DEGAYE, bourgeois d’Aix, qui est propriétaire de ces « maison, stable, palhière et jardin ».
Ce dernier va la vendre à Joseph BOSC par acte de maître ESTIENNE notaire d’Aix du 16 janvier 1684.
Puis Joseph BOSC revend une partie de la maison, rue du Portail n°3 à Jean Baptiste BUISSON par acte de maître RICHIER.
Et le jardin n°4 est vendu à Claude TASSY fils d’ Anthoine berger par acte de maître SIMEONIS notaire de Pourrières, C’est sur ce terrain qu il fit construire sa maison.
Sur le cadastre de 1758, apparaissent trois noms : les hoirs de Joseph BOSC qui gardent une partie de la maison et le cloaque Grand rue, Jean Baptiste BOUISSON qui a aussi une maison et cloaque rue du Portail et Claude TASSY, berger qui a la maison qu’il a fait bâtir et régale aussi rue du Portail.
Les hoirs de Joseph BOSC possèdent aussi une cour rue du Portail n° 5 sur le plan.
Sur le cadastre de 1810 :
-         la maison n°2 est cadastrée n° 1060 et appartient à Pierre ROUX,
-         la maison n°3 est cadastrée n° 1062 et appartient à Martin VERANNE du coteau d’Aubagne,
la maison n°4 est cadastrée n° 1063 et appartient à Jean POURCHIER, tisonnier à la verrerie.

Emplacement 5

C’est en 1653 un jardin appartenant à Honoré REFFORT. Il passe ensuite à André REFFORT, puis à Anthoine BARTHELEMY.
Sur le cadastre de 1758, il appartient à Alexandre BARTHELEMY.

 

Emplacement 6

Avant 1606, ce jardin appartenait à Antoine MICHON.
Sur le cadastre de 1606, il est à Jacques D’ESCRIVAN, en 1653 à Jean D’ESCRIVAN puis à Esprit D’ESCRIVAN.
En 1758, il appartient certainement à Joseph BLANC.
En 1810, c’est la propriété de Esprit BOUSSIER, héritier par sa femme de Joseph BLANC.

Maison 7

C’est une belle et très grande maison de 347 m2.
En 1606, elle appartenait à Simon BERBEGUIER, puis elle passa à son fils Jean BERBEGUIER.
En 1653, c’est Pierre GILLOUX bourgeois de la Verdière, fils de François GILLOUX et de Suzanne TROUCHET, qui est propriétaire de cette maison. Pierre GILLOUX est marié avec Sibille GARNIER.
Il revend cette maison à Anthoine BARTHELEMY par acte de Maître MALHERBE de St Maximin du 06 juillet 1676.
Puis d’après le cadastre de 1653, cette maison aurait été remise sur la côte de Sibille GARNIER veuve de Pierre GILLOUX  suivant l’acte d’accord passé par devant Maître MALHERBE avec les hoirs d’Anthoine BARTHELEMY le 22.06.1692.
En 1700, elle appartient à Joseph BLANC.
En 1758, elle appartient aux hoirs de Joseph BLANC. Joseph BLANC a une fille Anne mariée à Esprit BOUSSIER ou BOUFFIER maître de poste et sur le cadastre de 1810 la maison est au nom de Esprit BOUFFIER.
Plus tard ce sera la poste.

Maison 8

Cette maison appartenait en 1606 à Jacques DURON qui l’avait achetée à Honnoré DAVID.
Puis elle passe à Maximin GANDOULPHE sur le cadastre de 1653, puis à son fils Honnoré.
D’après le cadastre de 1758, elle semble appartenir à Anne CAILLAT femme séparée en biens de Jean Anthoine BLANC.
En 1773, elle appartient à BLANC.
Sur le cadastre de 1810, le propriétaire est Joseph VERANNE cordonnier.

Maison 9

A partir de cette maison nous sommes dans la rue de l’église (à l'ouest).
Cette maison appartenait à Anthoine MICHON qui l’a vendue à Jacques DURON notaire de St Maximin.
Pierre CASTELLAN en fut aussi peut-être propriétaire.
Et sur le cadastre de 1653, elle apparaît au nom de Arnaud BLANC.
En 1758, elle appartient à Auguste ROUGEMONT et en 1810 à Rose DELOUTTE veuve de Louis GUIS.

Maison 10

Cette maison appartient en 1653 à Anthoine BARTHELEMY. Ce dernier l’a échangée avec Jacques CHAMPION par acte du 3.09.1664 (3 E 94.83 F° 371).

Emplacement 11

C’était un paty appartenant à Honnoré et Anthoine CHAMPION frères.
Ils le vendirent à Arnaud BLANC. Noël ICARD et Pierre GIELLOUX en avaient aussi chacun 1/3.

Emplacements 12 à 19

Ils appartenaient en 1606 à Maxime GAROUTE. Il vendit les emplacements 12,13 et 14. Le reste revenant à sa fille Anne GAROUTE.

Emplacement 12
Il appartenait au départ à Maxime GAROUTE. Puis Esprit BREOUDE en fut propriétaire grâce à la dot de sa femme Suzanne BARTHELEMY.
Puis cette maison passe à Jean et Laurens BELLON avec le consentement d’André MAURIN mari de Louise BREOUDE fille d’Esprit (Cadastre 1653).
En 1700, Barthélémy BELLON frère de Jean et de Laurens en possédait une partie.
Sur le cadastre de 1758, Anthoine et Jacques BELLON se partagent cette maison.
En 1810, cet emplacement est cadastré sous le numéro 1050 et c’est Sauvan MOUTTET qui en est le propriétaire.
Maison 13
Cette maison ou partie appartenait à Jacques BARTHELEMY, puis à Anthoine BARTHELEMY.
Ensuite, elle passe à Lange ICARD.
Et elle revient à Claude GUIGOU mari de Claire ICARD par son contrat de mariage. Elle passe ensuite à André VERT mari en secondes noces de Claire ICARD. (Cadastre de 1653).

Emplacement 14
Sur le cadastre de 1606, il est noté « estable ou partie de maison qu’estoit sur le fort de Maxime GAROUTE » donc qui avait appartenu à ce dernier.
Le propriétaire est Gaspard CHAMPION puis Jacques BARTHELEMY.
En 1653, elle est à Anthoine MOUTTET de Louis pour la dot de sa femme Anne BARTHELEMY.
Sur le cadastre de 1700, elle appartient à Pierre MOUTTET de Sébastien.
Puis elle fut acquise par Antoine FABRE à feu Gaspard, de Jean Baptiste MOUTTET donataire de Pierre MOUTTET son oncle par acte du 14.09.1737.
Par acte du 22 juillet 1751 reçu par maître REY notaire, Joseph GUIS achète cette maison à Antoine FABRE.
Emplacements de 15 à 19.
Ces emplacements appartenaient à Maxime GAROUTTE. A sa mort c’est sa fille Anne GAROUTTE qui en hérite.

Emplacement 20

Il appartient à la fin du XVIIe siècle à Marguerite de Forbin dame et marquise douairière d’Ollières et de Mirabeau.
Elle le morcellera et en vendra plusieurs parcelles (cf plan 1700).
Le 16 novembre 1693, elle vend à André BLANC marchand de Pourcieux, une hère à cet endroit (A.D Draguignan 3 E 94.101  SIMEONIS).
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, l’expansion de ce quartier va se faire vers le nord et l’est. Une traverse sera ouverte entre le « vieux quartier » et le nouveau.

 

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