Ce logis, où pendait pour enseigne "La Masse", que l'on peut reconnaître aujourd'hui grâce aux encadrements de ses portes, regroupe sous l'ancien régime de multiples fonctions : demeure seigneuriale, cabaret, auberge, hôtellerie.
C’est Gaspard d’Honorat, tige de la lignée des « Honorat » qui l’achète entre 1545 et 1560.
En 1565, Honoré Guigou 1 le tient à ferme de Marc Antoine d’Honorat, fils de Gaspard. En 1573, Nicolas Dizon en est l’« hoste » 2, en 1574 c’est Rostain Ricaud 3 et en 1575 Anthoine Aubin 4.
En 1638, noble Pierre d’Honorat, fils de Marc Antoine, sieur de Pourcieux l’arrente à André Bellon de Saint Maximin avec les prés, jardins, vignes, terres, pour 4 ans et 6 mois 5.
André Bellon rentier devra aussi nourrir ledict sieur d’Honorat durant 3 jours, lui, son homme, son cheval quand il viendra à Pourcieux pour quérir la paye de l’arrentement.
Il sera aussi tenu de nourrir, à ses despens, le juge greffier lorsqu’il séjournera au lieu de Pourcieux pour rendre la justice à ses sujets.
En 1638, « L’Inventaire des meubles par noble Pierre D’HONNORAT seigneur de Pourcieux contre André Bellon hoste du lougis de la Masse » 6 permet de se représenter les lieux.
Le bâtiment a deux étages plus le grenier et compte 10 pièces et deux caves.
Au rez-de-chaussée, dans la cuisine se trouve une cheminée comportant une paire de landiers de 54 livres, trois cumascles 7 suspendues à une barre en fer et deux grandes broches. Puis à côté de la cheminée, 2 tables dont une en fer avec des tréteaux, deux bancs, un pétrin et une armoire avec sa serrure. La porte de la cuisine a aussi une serrure avec clefs.
Il y a 2 arrières chambres avec une table, une jarre contenant de l’huile et des caisses en noyer toutes avec serrures et clefs.
Il est mentionné dès 1565 et on le retrouve souvent dans les actes jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Il est fréquent de lire au bas des actes concernant le village la mention « Faict et publié à Pourcieux dans la salle du logis de la Masse ».
Aux environs de 1710, le logis changera de nom et deviendra l’Auberge du "Cheval Blanc".
Aux environs de 1710, le logis changera de nom et deviendra l’Auberge du "Cheval Blanc".
C’est Gaspard d’Honorat, tige de la lignée des « Honorat » qui l’achète entre 1545 et 1560.
En 1565, Honoré Guigou 1 le tient à ferme de Marc Antoine d’Honorat, fils de Gaspard. En 1573, Nicolas Dizon en est l’« hoste » 2, en 1574 c’est Rostain Ricaud 3 et en 1575 Anthoine Aubin 4.
En 1638, noble Pierre d’Honorat, fils de Marc Antoine, sieur de Pourcieux l’arrente à André Bellon de Saint Maximin avec les prés, jardins, vignes, terres, pour 4 ans et 6 mois 5.
Le seigneur se réserve « la chambre sur rue et tout le derrière de la maison que le seigneur de Pourcieux a coutume de se réserver d’haut en bas et de bas en haut » et encore l’usage de la grande salle quand il viendra avec les siens ainsi que celui du clos de vignes et jardin.
André Bellon rentier devra aussi nourrir ledict sieur d’Honorat durant 3 jours, lui, son homme, son cheval quand il viendra à Pourcieux pour quérir la paye de l’arrentement.
Il sera aussi tenu de nourrir, à ses despens, le juge greffier lorsqu’il séjournera au lieu de Pourcieux pour rendre la justice à ses sujets.
En 1638, « L’Inventaire des meubles par noble Pierre D’HONNORAT seigneur de Pourcieux contre André Bellon hoste du lougis de la Masse » 6 permet de se représenter les lieux.
Le bâtiment a deux étages plus le grenier et compte 10 pièces et deux caves.
Au rez-de-chaussée, dans la cuisine se trouve une cheminée comportant une paire de landiers de 54 livres, trois cumascles 7 suspendues à une barre en fer et deux grandes broches. Puis à côté de la cheminée, 2 tables dont une en fer avec des tréteaux, deux bancs, un pétrin et une armoire avec sa serrure. La porte de la cuisine a aussi une serrure avec clefs.
Il y a 2 arrières chambres avec une table, une jarre contenant de l’huile et des caisses en noyer toutes avec serrures et clefs.
La grande salle, qui a aussi une cheminée avec une
paire de landiers pesant 35 livres, est meublée d’une table, d’un buffet en
noyer tout neuf, d’une caisse et d’un banc en noyer tout neuf, d’un lit aussi en
noyer avec sa porte, sa paillasse, un courtinage vert et un rideau de cadis
fort usé, un autre lit en noyer garni d’une paillasse fort usée, d’un rideau de satin de Bourges et d’une couverte de lit fort usée.
Dans la chambre à plain pied, on trouve une cheminée avec une paire de landiers pesant 40 livres, une table en noyer avec un petit banc, deux lits en noyer fort bons, une chaise et une petit dressoir pour poser les verres.
A l’étage, « à la chambre au-dessus de la cuisine » il y a une cheminée, deux lits tout neufs, 2 chaises et un banc en noyer, un autre banc en bois blanc, une table et ses tréteaux en bon état et deux étagères pour les verres. Les quatre autres chambres, dont celle dicte de la chapelle, sont plus petites et ont un mobilier plus succinct. Il est bien spécifié que toutes ces chambres ont une porte « avec sa serrure et clef ».
Il y a aussi 2 caves, avec dans la première huit tonneaux de vin rouge et dans la seconde 2 tonneaux à bouillir le vin et une boute 8.
Cet inventaire montre l’importance de ce logis pour un petit village. Le plan est conforme à ce que l’on trouvait d’ordinaire. Le voyageur était accueilli dans la grande salle, à l’étage on accédait aux chambres. Quelquefois il s’agissait de simples réduits « arrière chambres » et les chambres portaient des noms comme on a pu le noter précédemment « chambre de la chapelle ».
L’auberge paraît être bien entretenue compte tenu de l’état des meubles décrits.
De 1658 à 1667, le logis est tenu par Melchion Garnier marchand de Pourcieux et Jean Anthoine Bressy son beau fils 9. Puis c’est ce dernier qui l’arrentera jusqu’au début de 1675 10.
En 1670, Gaspard d’Honorat fils de Pierre fait faire des travaux de menuiseries, portes et fenêtres et fait poser des serrures aux portes extérieures et des targettes à tous les volets 11.
En 1675, Gaspard d’Honorat l’arrente à Louis Bonety marchand de Saint Maximin moyennant la rente de 750 livres tournois et 15 quintaux de foin pour chaque année 12.
De 1680 à 1690, les rentiers de « la maison servant d’hostellerie où pend pour enseigne La Masse dans l’enclos dudit Pourcieux » sont Anthoine MOUTET et son beau fils Claude PEYRE. La rente s’élève à 800 livres par an et autres 13.
Dans son testament solennel du 18 avril 1696, Gaspard d’Honorat n’ayant pas de descendance, nomme et institue son héritier universel pour sa terre et seigneurie de Pourcieux, Monsieur Joseph Scipion D’AGUT 14 son neveu présidant en la chambre des Comptes, Aydes et Finances de ce pays de Provence 15.
Gaspard d’Honorat décède le 29 août 1697. Son testament est lu le 9 septembre 1697 et c’est ainsi que le logis de la Masse revient à Joseph Scipion D’AGUT qui vendra, en 1710, « sa portion de la juridiction et biens de Pourcieux » à messire Gaspard D’AGOULT chevalier, seigneur, baron, marquis d’Ollières, Pourcieux et autres places 16.
Son fils Joseph Gaspard Gabriel Anne d’AGOULT, marquis d’Ollières et seigneur de Pourcieux, décède le 21 juin 1754. Il a une fille Anne Josephe Marie Françoise Paule d’Agoult seule héritière des biens de son père. Mais elle aussi décède le 6 mai 1755. Marie Anne de LANNION veuve de Joseph Gaspard Gabriel Anne d’AGOULT hérite donc des seigneuries d’Ollières et de Pourcieux qu’elle met en vente. C’est Pierre Symphorien PAZERY qui achète celle de Pourcieux en 1756, et dont le logis de la Masse dit à cette époque « l’Auberge du Cheval Blanc » fait partie 17.
Ce logis est un lieu où des personnages importants se retrouvent pour traiter certaines affaires. En 1560, Michel de Damian, seigneur de Vernègues, Honorat de Lauris, seigneur des Taillades et autres sont convoqués à « La Masse » pour régler un différend entre Pierre et Joseph d’Agoult oncle et neveu d’une part, et François de Clapiers conseiller du roy et maître rationnal en la chambre des comptes et Anthoine de Clapiers seigneur de Pierrefeu d’autre 18.
La communauté de Pourcieux a comme source de revenu le bois du Défends. Lors des ventes des repas sont organisés dans cette auberge pour les acheteurs de la coupe de bois.
En 1766, 24 livres sont données à l’hôtelier pour « fournitures de bouche » à ceux qui sont venus faire des offres pour le bois du Défends.
Les réunions du « Conclave » pour la création du nouvel état se tiennent aussi suivant les années dans ce logis. C’est le cas en 1618 et plus tard en alternance avec le logis de la Couronne.
Comme nous l’avons déjà souligné, Pourcieux est un lieu d’étape et de stationnement des gens de guerre.
A l’époque de l’invasion austro-sarde, en 1746 et 1747, ce sont 6000 soldats qui sont cantonnés à Pourcieux 19. Ils sont logés chez l’habitant, à la Verrerie ou dans des campements. Les officiers sont certainement reçus à l’auberge.
De nombreuses troupes espagnoles et plus de 3000 soldats hivernent à Pourcieux en 1746 d’où l’importance d’une auberge « cabaret ».
En 1747, la communauté demande au maître d’hôtel du « Cheval Blanc » de faire le compte des frais qu’il a engagés pour remboursement. Les sommes pouvaient être très importantes 20.
Ainsi sous l’Ancien régime à Pourcieux, l'auberge est un élément central de la vie du village. C’est là que les gens se rencontrent, que les informations circulent, que le lien social se tisse. De plus, compte tenu du nombre important de soldats qui stationnent à Pourcieux et des voyageurs qui y passent, les auberges sont des lieux incontournables.
Dans la chambre à plain pied, on trouve une cheminée avec une paire de landiers pesant 40 livres, une table en noyer avec un petit banc, deux lits en noyer fort bons, une chaise et une petit dressoir pour poser les verres.
A l’étage, « à la chambre au-dessus de la cuisine » il y a une cheminée, deux lits tout neufs, 2 chaises et un banc en noyer, un autre banc en bois blanc, une table et ses tréteaux en bon état et deux étagères pour les verres. Les quatre autres chambres, dont celle dicte de la chapelle, sont plus petites et ont un mobilier plus succinct. Il est bien spécifié que toutes ces chambres ont une porte « avec sa serrure et clef ».
Il y a aussi 2 caves, avec dans la première huit tonneaux de vin rouge et dans la seconde 2 tonneaux à bouillir le vin et une boute 8.
Cet inventaire montre l’importance de ce logis pour un petit village. Le plan est conforme à ce que l’on trouvait d’ordinaire. Le voyageur était accueilli dans la grande salle, à l’étage on accédait aux chambres. Quelquefois il s’agissait de simples réduits « arrière chambres » et les chambres portaient des noms comme on a pu le noter précédemment « chambre de la chapelle ».
L’auberge paraît être bien entretenue compte tenu de l’état des meubles décrits.
De 1658 à 1667, le logis est tenu par Melchion Garnier marchand de Pourcieux et Jean Anthoine Bressy son beau fils 9. Puis c’est ce dernier qui l’arrentera jusqu’au début de 1675 10.
En 1670, Gaspard d’Honorat fils de Pierre fait faire des travaux de menuiseries, portes et fenêtres et fait poser des serrures aux portes extérieures et des targettes à tous les volets 11.
En 1675, Gaspard d’Honorat l’arrente à Louis Bonety marchand de Saint Maximin moyennant la rente de 750 livres tournois et 15 quintaux de foin pour chaque année 12.
De 1680 à 1690, les rentiers de « la maison servant d’hostellerie où pend pour enseigne La Masse dans l’enclos dudit Pourcieux » sont Anthoine MOUTET et son beau fils Claude PEYRE. La rente s’élève à 800 livres par an et autres 13.
Dans son testament solennel du 18 avril 1696, Gaspard d’Honorat n’ayant pas de descendance, nomme et institue son héritier universel pour sa terre et seigneurie de Pourcieux, Monsieur Joseph Scipion D’AGUT 14 son neveu présidant en la chambre des Comptes, Aydes et Finances de ce pays de Provence 15.
Gaspard d’Honorat décède le 29 août 1697. Son testament est lu le 9 septembre 1697 et c’est ainsi que le logis de la Masse revient à Joseph Scipion D’AGUT qui vendra, en 1710, « sa portion de la juridiction et biens de Pourcieux » à messire Gaspard D’AGOULT chevalier, seigneur, baron, marquis d’Ollières, Pourcieux et autres places 16.
Son fils Joseph Gaspard Gabriel Anne d’AGOULT, marquis d’Ollières et seigneur de Pourcieux, décède le 21 juin 1754. Il a une fille Anne Josephe Marie Françoise Paule d’Agoult seule héritière des biens de son père. Mais elle aussi décède le 6 mai 1755. Marie Anne de LANNION veuve de Joseph Gaspard Gabriel Anne d’AGOULT hérite donc des seigneuries d’Ollières et de Pourcieux qu’elle met en vente. C’est Pierre Symphorien PAZERY qui achète celle de Pourcieux en 1756, et dont le logis de la Masse dit à cette époque « l’Auberge du Cheval Blanc » fait partie 17.
Ce logis est un lieu où des personnages importants se retrouvent pour traiter certaines affaires. En 1560, Michel de Damian, seigneur de Vernègues, Honorat de Lauris, seigneur des Taillades et autres sont convoqués à « La Masse » pour régler un différend entre Pierre et Joseph d’Agoult oncle et neveu d’une part, et François de Clapiers conseiller du roy et maître rationnal en la chambre des comptes et Anthoine de Clapiers seigneur de Pierrefeu d’autre 18.
La communauté de Pourcieux a comme source de revenu le bois du Défends. Lors des ventes des repas sont organisés dans cette auberge pour les acheteurs de la coupe de bois.
En 1766, 24 livres sont données à l’hôtelier pour « fournitures de bouche » à ceux qui sont venus faire des offres pour le bois du Défends.
Les réunions du « Conclave » pour la création du nouvel état se tiennent aussi suivant les années dans ce logis. C’est le cas en 1618 et plus tard en alternance avec le logis de la Couronne.
Comme nous l’avons déjà souligné, Pourcieux est un lieu d’étape et de stationnement des gens de guerre.
A l’époque de l’invasion austro-sarde, en 1746 et 1747, ce sont 6000 soldats qui sont cantonnés à Pourcieux 19. Ils sont logés chez l’habitant, à la Verrerie ou dans des campements. Les officiers sont certainement reçus à l’auberge.
De nombreuses troupes espagnoles et plus de 3000 soldats hivernent à Pourcieux en 1746 d’où l’importance d’une auberge « cabaret ».
En 1747, la communauté demande au maître d’hôtel du « Cheval Blanc » de faire le compte des frais qu’il a engagés pour remboursement. Les sommes pouvaient être très importantes 20.
Ainsi sous l’Ancien régime à Pourcieux, l'auberge est un élément central de la vie du village. C’est là que les gens se rencontrent, que les informations circulent, que le lien social se tisse. De plus, compte tenu du nombre important de soldats qui stationnent à Pourcieux et des voyageurs qui y passent, les auberges sont des lieux incontournables.
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1 A.D Draguignan - 3 E 94.11 f°134
2. A.D Draguignan - 3 E 94.26 – 17.02.1573
3. A.D Draguignan - 3 E 94.27 - 8.03.1574
4. A.D Draguignan - 3 E 94.31 f°83
5. A.D Draguignan - 3 E 94.63 f°341
6. A.D Draguignan - 3 E 94.63-f°409
7 Crémaillère
8. Fût
9- A.C Pourcieux - BB -Délibérations communales-1608-1634-1618 f°193
10- A.D Draguignan - 3 E 21.308- f°127
AD Draguignan-3 E 94.83-F° 209 verso
11- AD Draguignan-3 E 94.89
12- AD Draguignan-3 E 21 440-f°48- 22/04/1675
13- A.D Draguignan-3 E 21.444 -f° 89
14- Les d’Agut sont originaires de Martigues. Cette famille fut maintenue noble à Aix-en-Provence et à Martigues en 1669 et 1708. Joseph Scipion D’Agut est le fils de Pierre D’AGUT. Ce dernier cousin germain de Gaspard d’Honorat. Leurs mères Isabeau Thoron mariée à Jean Barthélémy d’Agut et Honorade Thoron épouse de Pierre d’Honorat étaient sœurs.
15- AD Aix-306 E 871-f° 247
16- A.D Draguignan- 3 E 94.104
17- AD Aix-309 E 1434-f°497 v
18- A.C FF 11
19- A.C Pourcieux BB8-1746
20- A.C Pourcieux EE7
2. A.D Draguignan - 3 E 94.26 – 17.02.1573
3. A.D Draguignan - 3 E 94.27 - 8.03.1574
4. A.D Draguignan - 3 E 94.31 f°83
5. A.D Draguignan - 3 E 94.63 f°341
6. A.D Draguignan - 3 E 94.63-f°409
7 Crémaillère
8. Fût
9- A.C Pourcieux - BB -Délibérations communales-1608-1634-1618 f°193
10- A.D Draguignan - 3 E 21.308- f°127
AD Draguignan-3 E 94.83-F° 209 verso
11- AD Draguignan-3 E 94.89
12- AD Draguignan-3 E 21 440-f°48- 22/04/1675
13- A.D Draguignan-3 E 21.444 -f° 89
14- Les d’Agut sont originaires de Martigues. Cette famille fut maintenue noble à Aix-en-Provence et à Martigues en 1669 et 1708. Joseph Scipion D’Agut est le fils de Pierre D’AGUT. Ce dernier cousin germain de Gaspard d’Honorat. Leurs mères Isabeau Thoron mariée à Jean Barthélémy d’Agut et Honorade Thoron épouse de Pierre d’Honorat étaient sœurs.
15- AD Aix-306 E 871-f° 247
16- A.D Draguignan- 3 E 94.104
17- AD Aix-309 E 1434-f°497 v
18- A.C FF 11
19- A.C Pourcieux BB8-1746
20- A.C Pourcieux EE7
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